S pour super héros

Anita Lecoq et Geneviève Dubois

Malgré la crise sanitaire, des agents de l’Agglo Seine-Eure sont sur le terrain et font tout leur possible pour que les habitants continuent à bénéficier d’un service public de qualité. Dans tous les domaines, leur travail est précieux et indispensable. Aujourd’hui : Anita Lecoq et Geneviève Dubois.

Accueillir quoi qu’il arrive !

Anita Lecoq et Geneviève Dubois donnent l’impression que rien ne peut entamer leur bonne humeur et leur énergie. Agents d’accueil sur l’aire des gens du voyage de Louviers, elles sont tous les jours fidèles au rendez-vous. Et pourtant, rien ne les a épargnées ! Il y a quelques semaines, elles ont connu la crue de l’Eure. L’entrée de l’aire d’accueil était complètement inondée. Impossible d’y entrer ou d’en sortir. Le confinement avant l’heure.

On garait notre voiture plus loin, on y allait en bottes mais on y allait quand même

Geneviève

Maintenant, c’est ce satané coronavirus qui oblige à prendre des dispositions particulières.

Heureusement, 7 emplacements sur 24 sont actuellement occupés. Cela nous permet de faire respecter des distances de sécurité entre les caravanes

Anita

Leur journée de travail n’a pas changé, à l’exception du masque et des gants qu’elles portent autant que possible.

Concilier travail et mesures sanitaires

Elles entretiennent l’aire, sortent les bacs à ordures, encaissent les consommations d’eau et d’électricité et répondent aux sollicitations des voyageurs. « Nous ne savons jamais d’où ils arrivent. Il peut s’agir d’une région très atteinte par le virus. Nous essayons de prendre le moins de risques possible en demandant le respect des mesures sanitaires, notamment les distances. Certains comprennent bien, d’autres pas » ajoute-t-elle. Il y a aussi de belles surprises comme ces familles qui n’entrent pas dans le bureau d’Anita et Geneviève pour montrer que le message est bien passé, ou ce voyageur qui leur a offert des flacons de gels hydroalcooliques.

Elles essaient de concilier au mieux leur travail et les gestes barrières, et prennent des nouvelles de leurs collègues de Val-de-Reuil, Julien et François. « Pour eux, c’est certainement plus compliqué à gérer parce que l’aire est au complet » s’inquiètent-elles. C’est une période un peu angoissante pour tout le monde. » Dès qu’elles ont un instant, elles se lavent les mains et nettoient le comptoir. « Il est tellement propre qu’on va finir par se voir dedans ! » sourient-elles.