Voirie

Acquigny : un cœur de village accueillant et sécurisé

Les travaux d’aménagement urbain et paysager menés par l’Agglo à Acquigny ont été inaugurés samedi 19 novembre. La route de Louviers et la rue Aristide Briand ont fait peau neuve pour mieux répondre aux besoins d’aujourd’hui.

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Samedi, la pluie n’a pas arrêté la petite délégation. Parapluie à la main, Bernard Leroy et de nombreux élus et habitants de la commune ont inauguré les aménagements réalisés dans le centre d’Acquigny. Un an de travaux (octobre 2021 à octobre 2022) a été nécessaire pour rendre la route de Louviers et la rue Aristide-Briand adaptées à tous les modes de déplacements, pour apaiser la circulation, permettre de se stationner près des commerces et préserver ainsi le tissu économique local.

« Nous avons organisé des ateliers participatifs avec la population dès 2019 pour définir avec elle les grands axes souhaités pour cette revitalisation du centre-ville

a rappelé Patrick Collet, maire d’Acquigny. Ils ont mis en lumière les besoins et les problèmes récurrents auxquels il fallait trouver une solution. »

Route de Louviers (RD 71), ancienne route nationale devenue départementale, la circulation a toujours été dense, notamment à cause de la sortie de l’autoroute A 154.

Permettre une mobilité partagée devenait nécessaire pour que tous les moyens de déplacement y trouvent leur place (voiture, camion, tracteur, vélo, piétons, etc).

Les travaux ont consisté à réduire la largeur de la voirie à 6 m, créer des zones de stationnement, une piste cyclable et des trottoirs. A la demande des commerçants et de la mairie, des places d’arrêt minute et une zone bleue (stationnement avec disque) ont été créées.

Pour améliorer la sécurité, les carrefours et la piste cyclable sont identifiés par une résine de couleur et un plateau surélevé a été créé au croisement de la rue Maubuisson-Selle. Les feux tricolores ont été remplacés (dont l’un accueillera bientôt une caméra de vidéoprotection, installée par la mairie).

Un nouveau réseau d’eaux pluviales devrait réduire le risque d’inondation. Enfin, des jardinières et des arbres ont été plantés. La zone est désormais limitée à 30 km/h sur certains tronçons.

Apaiser la circulation

Rue Aristide-Briand, où se trouve l’école, l’objectif était de sécuriser les lieux. Une zone de rencontre (20 km/h) a été aménagée. La différence de niveau entre la voirie et les trottoirs a été effacée et les espaces piétons sont désormais matérialisés par des pavés.

Là aussi, un réseau d’eaux pluviales a été créé le long de l’axe pour lutter contre les inondations. « Cette circulation apaisée permet à tout le monde de profiter de la chaussée, a approuvé Anne Terlez, conseillère départementale. Cet aménagement, c’est la cohésion territoriale qui sert la cohésion sociale. »

Les travaux ont été réalisés en alternat quand cela était réalisable (excepté pendant les phases d’enrobé, soit 2 fois 4 jours), pour gêner le moins possible les commerçants. Rue Aristide-Briand, les travaux ont nécessité la fermeture partielle de la voirie mais en maintenant un accès systématique aux commerces. Aujourd’hui terminés, les travaux laissent place à un centre-ville plus attractif et plus accessible à tous.

« 70 % des centres-bourgs de moins de 5000 habitants se désertifient en France et cela entraîne une augmentation de la vacance commerciale. Grâce à ce type d’aménagement, la commune retrouve une dynamique nouvelle. Je rends hommage aux commerçants, nombreux et variés qui la font vivre » a applaudi le député Philippe Brun.

Un travail collectif réussi

L’investissement de 1,4 M€ a été couvert par l’Agglo Seine-Eure (350 000 €), la Région Normandie (350 000 €), le Département (390 000 €) et la commune (310 000 €).

« L’aménagement urbain et paysager est un dispositif exceptionnel, qui permet, une fois par an, de capter les financements du Département et de la Région. Nous sommes heureux qu’Acquigny ait pu en profiter. Ce chantier était nécessaire pour cette commune commerçante et touristique, s’est réjoui Bernard Leroy. Nous le souhaitions depuis 20 ans. C’est le travail collectif et de coopération qui a permis de réaliser ces aménagements. »

 

 

 

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