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A 50 ans, Schneider Electric s’offre une nouvelle jeunesse

Schneider Electric a fêté ses 50 ans d’existence au Vaudreuil durant le week-end des journées du Patrimoine. Comme un symbole. Loin de se satisfaire de ses acquis, l’entreprise se veut résolument tourner vers un avenir durable.

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Samedi 20 septembre, environ 450 personnes ont franchi les portes de Schneider Electric. Pas pour travailler puisque les machines ne tournaient pas mais pour célébrer les 5 décennies de l’entreprise. Collaborateurs actuels et retraités, familles, amis ont visité les locaux, participé aux jeux et maquillage pour les enfants, profité du food-truck, passé la soirée ensemble.

« Célébrer notre anniversaire le week-end des Journées Européennes du Patrimoine ajoute un peu à la symbolique. Le patrimoine français est aussi industriel. Il faut inciter le public à entrer dans les entreprises » souligne Virginie Rigaudeau, directrice communication et influence.

A l’origine

En 1975, Schneider Electric rachète Télémécanique au Vaudreuil dont les compétences en automatisme sont reconnues. L’entreprise a notamment élaboré le contact à barreaux, que Schneider va reprendre, réduire pour gagner en économie de place, de matériaux, sans perdre en efficacité. Schneider était à l’époque dans la fonderie et fait le choix stratégique de s’orienter vers l’électricité industrielle. La place de l’homme chez Télémécanique est une valeur que partage Schneider. « Nous voulons produire des biens et des services où l’homme demeure une valeur ajoutée essentielle à nos transformations » précise Virginie Rigaudeau.

Les grandes étapes traversées en 50 ans

Dans les années 1985-1990, Schneider Electric s’engage avec conviction dans la 3e révolution industrielle, celle des automatismes. Elle les développe autant pour ses propres process de fabrication que pour ses clients.

Mais c’est surtout la 4e révolution industrielle, celle du 4.0 qui va marquer un tournant dans la vie de l’entreprise à partir de 2014-2018. C’est une grande période de transformation digitale. L’entreprise, qui fabrique 40 000 contacteurs par jour et emploie un peu plus de 300 salariés, devient le premier site européen du groupe à bénéficier de ce programme de transformation.

Elle devient l’usine du futur et un exemple à suivre pour beaucoup d’industriels. Les objectifs : gagner en productivité, compétitivité, sécurité, gérer en temps réel la ligne de production, travailler dans la prédiction pour éviter les pannes et arrêts de production, réduire les consommations énergétiques et l’empreinte environnementale.

 

zéro net carbone atteint

Aujourd’hui, Schneider Electric est un modèle de décarbonation. Depuis juillet, elle a atteint le stade de « zéro net carbone » (périmètre scopes 1 et 2 des émissions carbone). C’est la première entreprise du territoire Seine-Eure à avoir totalement supprimé ses émissions carbone. Cette réussite est le résultat de 3 programmes successifs depuis 2014 qui ont permis de réduire la consommation énergétique, les déchets et les émissions de carbone dans tous les domaines.

Optimisation des pompes à chaleur, de l’éclairage, récupération de la chaleur générée par les compresseurs, gestion de l’énergie consommée sur les lignes de production et en particulier sur l’air comprimé pour l’assemblage des contacteurs, panneaux photovoltaïques, utilisation de l’hydrogène par électrolyse de l’eau… le chantier était énorme.

« Fidèle à la trajectoire de décarbonation du groupe, nous avons déjà complété de belles étapes. Le tout étant de définir une stratégie et un plan d’actions pour pouvoir le déployer au fur et à mesure, estime la responsable.  Nous continuons tous nos efforts pour optimiser encore davantage nos emballages, le recyclage et renforcer notre résilience en innovant dans tous les domaines : nous travaillons autant pour nos clients que pour nous. Tout le monde est intéressé par les économies d’énergie et de matière. »

 

Et dans les 50 prochaines années ?

« Nous nous attachons, comme aujourd’hui, à des modèles durables dans le temps car derrière nos fondements économiques, il y a des salariés et leurs familles. Envers eux et envers le territoire, nous avons une responsabilité de performance et d’harmonie économique, environnementale et sociétale » conclut Virginie Rigaudeau.

 

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