Vie de l'Agglo

Un nouveau délégataire pour Caséo

En conseil communautaire jeudi soir, les élus ont nommé un nouveau délégataire, Oiikos, pour le complexe aquatique Caséo. Il a prévu quelques nouveaux aménagements au fil du temps.

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Oiikos succède ainsi à Equalia, délégataire en place depuis cinq ans. Ce choix s’inscrit dans la volonté de l’Agglo Seine-Eure d’assurer une gestion performante, équilibrée et tournée vers la qualité de service, tout en maîtrisant les dépenses publiques.

« Oiikos est une jeune entreprise, créée en 2020 en Ille-et-Vilaine, à Bain de Bretagne, qui gère aujourd’hui 7 équipements aquatiques de l’ouest de la France. Le dirigeant est un ancien maître-nageur devenu directeur. Il connaît donc bien ce milieu » présente Bernard Leroy.

Son approche de gestion à taille humaine, réactive, proche des réalités du territoire, a remporté l’adhésion de la commission. « Oiikos n’essaie pas de survendre la future fréquentation. Au contraire, ils ont pris en compte l’ouverture prochaine de la piscine de Belbeuf et celle d’Evreux en 2027 » poursuit le président.

Les tarifs ne seront pas augmentés et les abonnements seront simplifiés. Oiikos prévoit également un encadrement renforcé des activités, gage de qualité pour les usagers, notamment dans les apprentissages.

Les élus communautaires ont aussi souligné la gestion responsable du personnel. « L’ensemble du personnel de la piscine est repris, une revalorisation salariale est prévue par le délégataire et nous avons apprécié que les maîtres-nageurs soient salariés de la structure, alors qu’habituellement, ce sont des indépendants appelés pour un certain nombre d’heures. En fidélisant les équipes, Oiikos garantit la stabilité du service » souligne Bernard Leroy.

Enfin, une approche économe mais ambitieuse doit permettre des améliorations sans dépenses excessives. « Nous avions débattu sur le fait de garder ou non une délégation de service public. Quels sont les garde-fous ? » questionne Rachida Dordain. « La cour régionale des comptes nous a informé que ce dispositif était moins onéreux pour la collectivité que la régie mais nous tenons à garder les deux dispositifs : la régie est parfaitement adaptée à Aquaval et la DSP à Caséo » répond Bernard Leroy.

 

Fonds de concours

Les fonds de concours accordés aux communes pour financer une partie de leur projet s’élèvent à 405 110 €. « A ce jour, près de 7 M€ ont été accordés sur une enveloppe globale de 11 M€ » précise Jean-Marie Lejeune, vice-président aux finances. Les fonds de concours versés pour la rénovation énergétique des bâtiments communaux ont été accordés à l’unanimité, pour la somme de 161 257 €.

Patrimoine

Dans le but de sauvegarder et valoriser le patrimoine et de retrouver, dans la mesure du possible, l’emprise historique du château de Gaillon, l’Agglo a voté jeudi soir l’acquisition de « La maison grise », qui appartenait jusqu’à présent à la ville de Gaillon. Cette maison de maître, sur les jardins hauts du château, a abrité, un temps, des détenus au 19e siècle.

Eau potable : soyons sobres !

Pour répondre au Plan Eau 2019-2030 qui prévoit une diminution de 14% des prélèvements en eau potable, l’Agglo mettra en place cette année de nouvelles animations. Elles ont pour but de faire évoluer les pratiques et donc de faire baisser les consommations. Elles concernent tout le monde :

  • les communes (lutte contre les fuites par ex)
  • les industriels (mise en place d’une stratégie de sobriété)
  • le grand public (sensibilisation aux économies et aux sources de pollution)
  • l’Agglo et ses partenaires (renouvellement du réseau pour lutter contre les fuites et augmenter le rendement, protection des zones de captage)

« Une goutte d’eau qui tombe dans la terre va alimenter la nappe phréatique, alors qu’une goutte qui tombe sur le bitume, va s’écouler dans un tuyau, puis la rivière, puis l’océan, et peut-être nous revenir sous forme de pluie 6 mois plus tard » rappelle Yann Le Fur, vice-président au Cycle de l’eau.

L’Agglo réalise donc des aménagements qui privilégient l’écoulement naturel des eaux pluviales. « Des habitants nous interpellent parfois car ils ne voient pas l’utilité d’un bassin de rétention, poursuit Yann Le Fur. Mais en cas de forte pluie, l’eau qu’il contient n’ira pas inonder des caves ou pires, des maisons. »

 

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