Après 5 ans de travail, marqués par le Covid et l’explosion du coût des matériaux, Morgan Delauney est plutôt satisfait de pouvoir inaugurer la résidence Les Amandiers, lundi 10 novembre, avec François-Xavier Priollaud, maire de la ville et Bernard Leroy, président de l’Agglo Seine-Eure.

Dans une crise du logement nationale, pouvoir proposer 48 logements neufs (du T1 au T4) est de bon augure. « Nous avons réuni tous les éléments pour faciliter l’accession à l’habitation » résume le directeur de la promotion immobilière de LogiH Normandie, maître d’ouvrage de cette réalisation. L’architecte Joël Soury a conçu des appartements lumineux avec un espace extérieur (balcon, terrasse, voire les deux), souvent une double orientation pour profiter de la lumière et de vastes perspectives sur l’environnement. 34 appartements sont proposés à la location par Logirep. « Les Amandiers répondent à nos valeurs. Ce sont des logements neufs, lumineux, confortables, performants énergétiquement. La location favorise la mixité sociale » souligne David Touzé, directeur d’agence Logirep.

Un coup de coeur

Sur les 14 logements en accession, deux sont encore disponibles. Myriam Rabai et Benjamin Roger sont les heureux propriétaires d’un logement aux Amandiers. Ce qui les a incités à acheter : les nombreux avantages ! Myriam est sur le point de s’installer avec ses deux enfants. « Je voulais du clé en main, aucun travaux à faire et que les enfants soient le plus autonome possible. L’un est au lycée les Fontenelles et l’autre au collège Ferdinand Buisson. Nous avons le bus au pied de l’immeuble, la piste cyclable qui me permet d’aller au travail à Val-de-Reuil à vélo » détaille Myriam.

La TVA à 5,5%, les frais de notaire offerts et l’aide financière de l’Agglo ont fini de la convaincre. « Je n’ai pas cherché ailleurs ! J’ai eu un coup de cœur pour les 95 m2, les 3 chambres et les deux salles de bain, sourit Myriam. Dès que j’avais une question, LogiH m’apportait une réponse dans l’heure. J’ai été très bien accompagnée. »

Benjamin Roger, 25 ans, a fait sa première acquisition. Originaire de Ferrières, il a fait ses études de pâtisserie à Paris avant de revenir dans la région pour travailler. C’est à la boulangerie-pâtisserie Guincêtre, à Louviers, qu’il a trouvé son premier emploi, il y a deux ans. « J’ai étudié tous les programmes immobiliers de Louviers, mais la localisation de celui-ci, l’agencement du bâtiment, la rue passante (rue du 11 novembre) à deux pas du centre-ville m’ont convaincu » confie Benjamin, à qui Bernard Leroy a remis symboliquement les clés de son nouveau logement.

Dans un quartier transformé

« Ce programme symbolise le temps long, la concentration de savoir-faire et le goût du beau. Concevoir l’axe structurant a pris 15 ans. Mais il s’agit bien plus qu’une voirie et des bus. Ce sont aussi des habitations comme le témoigne ce programme, et un moyen de rapprocher vie professionnelle et vie privée, estime Benard Leroy, qui se bat depuis longtemps pour que les salariés du territoire y trouvent des logements. L’architecte a pris soin d’intégrer le projet dans les paysages et son environnement tout en offrant la modernité et le confort qu’on attend aujourd’hui. »

Ces logements conviennent d’ailleurs à toutes les générations. Des seniors peuvent envisager de vendre leur pavillon, trop difficile à entretenir, pour venir vivre au cœur de Louviers, près de toutes commodités qu’offre un centre urbain. « Cela libère des maisons à la compagne que recherchent les jeunes couples avec enfants » ajoute le président de l’Agglo. Le maire de Louviers voit quant à lui « l’incarnation d’un projet urbain et humain au cœur d’un quartier de Louviers qui s’est profondément transformé ces dernières années ».

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