Jacqueline Weissler : un accueil quotidien

Depuis le début du confinement, Jacqueline Weissler reste fidèle à son poste d’accueil, à l’Hôtel d’Agglo. Elle y est tous les matins et permet aux autres services de continuer à travailler.

Si vous appelez entre 9h et midi, à l’Agglo, en semaine, vous aurez Jacqueline au bout du fil. Fidèle au poste quoi qu’il arrive, elle poursuit sa mission d’accueil, même si celle-ci a évolué avec la situation. Il n’est pas possible d’entrer à l’Hôtel d’Agglo mais elle a affiché le numéro du standard sur la porte vitrée au cas où des personnes se présenteraient.

Chaque matin, elle reçoit entre 20 et 30 appels téléphoniques : des particuliers ou des mairies qui ont besoin de sacs jaunes pour le recyclage, des demandes de bacs à ordures, des prises de rendez-vous pour des diagnostics du réseau d’assainissement, des renseignements pour éradiquer un nid de frelons et beaucoup d’appels concernant le service urbanisme

J’essaie au maximum de répondre à leurs questions ou de les orienter vers le service concerné. Les gens ne montrent aucune agressivité. Ils comprennent que la situation est particulière et que pour certaines choses, ils doivent patienter encore un peu. Beaucoup me demandent quand ouvriront les déchèteries par exemple

Jacqueline

Des gants pour le courrier

L’agent d’accueil réceptionne le courrier 4 fois par semaine, scanne les documents importants pour les envoyer aux services concernés, affranchit les lettres qui doivent partir immédiatement. « Cela permet aux collègues de continuer à travailler, même s’ils ne sont physiquement pas présents, poursuit-elle. Le service public continue d’être assuré. » Jacqueline contribue au bon fonctionnement de l’Agglo, et elle ne l’entendait pas différemment ! « Ici, je me sens utile. Je me sens même privilégiée par rapport à quelqu’un qui reste confiné toute la journée. » Bien que travaillant seule, elle porte des gants quand elle manipule le courrier et a du gel hydroalcoolique à sa disposition. Elle a bien essayé le masque « mais pour répondre au téléphone, ce n’est pas très pratique » sourit-elle.

Depuis une semaine, Jacqueline se sent un peu moins seule dans cette grande « maison ». Si des membres de la direction générale sont présents depuis le début du confinement, elle constate maintenant le passage quotidien d’une dizaine d’agents. Et quand ses collègues reviendront, que tout le monde reprendra son rythme d’avant, Jacqueline à son tour, s’éclipsera pour quelques jours de vacances bien mérités.

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