Une cellule de coordination pour bien accueillir les enfants
La cellule de coordination est composée de Sylvie Besnier, Myriam Lecollier, Clotilde Hautem et Virginie Lannuzel. A elles quatre, elles forment la plateforme d’information et d’orientation entre la cellule de crise (composée des directions Petite Enfance-Jeunesse, les communes de Louviers, Val-de-Reuil, Le Vaudreuil, Pont-de-l’Arche, les associations du territoire et l’Education Nationale) et les animateurs sur le terrain. Ce partenariat, efficace et rapidement opérationnel a été mis en place avec le partenariat du vice-président à l’Enfance-Jeunesse, René Dufour.
La cellule est en lien constant avec les communes, les associations et l’inspection académique. Dès le 16 mars, 1er jour du confinement, des échanges riches ont eu lieu pour définir les lieux d’accueil permettant un maillage efficace sur l’ensemble du territoire.
L’adresse unique enfance.jeunesse@seine-eure.com reçoit toutes les demandes de garde d’enfants des personnels qui se battent sur le front du covid-19 : soignants, professionnels de santé, aides à domicile, pompiers, forces de l’ordre, conformément aux dispositions gouvernementales. « En fonction de leur lieu de vie ou de travail des familles, nous accueillons les enfants de 3 mois à 12 ans dans la commune la plus proche : Igoville, Andé, Acquigny, Terres de Bord, Gaillon, Val d’Hazey, Val-de-Reuil et Louviers. Toutes ces communes ont ouvert certaines de leurs structures d’accueil, indique Sylvie Besnier. Des crèches et des assistantes maternelles se sont mobilisées pour accueillir les plus petits ».
Pour ne pas multiplier les ouvertures, il a été convenu avec l’Education Nationale que les enfants seraient accueillis dans les écoles, même pendant les vacances scolaires. « Nous avons été vigilants à ne pas contribuer à la propagation du virus et à simplifier le nettoyage quotidien du matériel et des locaux » fait-elle remarquer.
Des guides de bonnes pratiques
La cellule de coordination a aussi pour rôle de tenir un planning d’animateurs volontaires.
Ils le sont quasiment tous. La difficulté est d’assurer un roulement car nous avons pris la décision de les faire travailler une semaine puis de les placer en quatorzaine pour plus de sécurité, poursuit-elle. Masques, gants, gel hydroalcoolique leur ont été distribués.
Une série de guides de bonnes pratiques a même été conçue pour les aider dans leur travail : le bon usage du masque, les mesures sanitaires, les jeux pouvant se pratiquer à un mètre de distance… Une foire aux questions a été constituée pour répondre rapidement aux interrogations qu’animateurs, enseignants, assistantes maternelles, pourraient se poser.
Enfin, la cellule a un rôle d’information. En lien direct avec l’Agence Régionale de Santé, la Protection Maternelle et Infantile, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et la Caisse d’Allocations Familiales, elle rediffuse les nouvelles directives à la cellule de crise et aux animateurs afin que tout le monde ait le même niveau de connaissances.
Grâce à cette organisation, les parents qui se battent pour soigner les patients sont au moins rassurés sur la prise en charge de leurs enfants.
