Bonjour veaux, vaches, moutons !

Même pendant le confinement, les agents des milieux naturels continuent de veiller sur les vaches et les moutons de l’Agglo. Et de gérer les naissances.

A tour de rôle, Axel Hardy, Lionel Grenet, Vincent Lefebvre, Mickael Prouharam, Serge Vannier, Thibaut Langlois et Fabien Millon se relaient pour apporter les soins indispensables aux 48 moutons et aux 4 vaches que compte le cheptel. « D’habitude nous nous occupons des animaux à deux mais depuis la crise sanitaire, un seul agent assure les tournées » témoigne Axel Hardy.

A l’annonce du confinement, les moutons ont été répartis sur 4 sites : les Hauts-Prés à Val-de-Reuil, le terrain de sport à Alizay, la zone humide de la Villette et le bassin de rétention à Louviers. Les vaches sont quant à elles toutes les 4 à Gaillon. Ces espaces sont suffisamment grands pour permettre aux animaux de se nourrir et d’éviter d’être déplacés trop souvent.

Une présence quotidienne

« Normalement, on se rend sur site tous les 2 jours pour vérifier les enclos, s’assurer de l’état de santé des ovins et contrôler que le volume d’herbe est suffisant, mais en ce moment avec la naissance des agneaux, on y va presque tous les jours. Six petits Avranchins sont nés ces dernières semaines », annonce Axel Hardy.

Le troupeau est composé de 3 races différentes : avranchin, ouessan et landes de Bretagne reconnues autonomes et très robustes. La pie noir bretonne et la froment du Léon, sont deux types de vaches anciennes à l’allure raffinée avec leur tête fine et leurs cornes en forme de croissants relevés. Avec leur petit gabarit, elles sont parfaitement adaptées pour pâturer dans les zones humides où les sols sont plus meubles. Mais c’est surtout par leur caractère doux et docile qu’elles se font remarquer.

L’éco-pâturage est positif pour l’environnement à plusieurs titres. Il favorise la biodiversité et enrichit les sols, il permet la suppression de l’utilisation d’huile et carburants des engins mécaniques, limite les pollutions sonores, ainsi que la suppression des désherbants et autre produits phytosanitaires. Une bonne manière de valoriser l’herbe au lieu de la transformer en déchets verts, et plus encore en période de confinement, quand l’activité tourne au ralenti.

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